Rousies
Avesnois
Les communes |
Aibes |
Assevent |
Beaufort |
Bettignies |
Bousignies |
Boussois |
Feignies |
Ferrière la Petite |
Marpent |
Maubeuge |
Quiévelon |
Recquignies |
Wattignies |
Wignehies |
"L' église de Rousies, située sur un tertre au centre de la commune, se montre de loin parmi les toits de chaume et les arbres qui l'entourent. Elle n'offre rien de remarquable que les boiseries et les sculptures du maître hôtel, provenant de l'abbaye de Liessies", écrivait Z Pierart au milieu du siècle dernier. Elle possédait aussi une chaire de vérité et un chemin de croix. Ce patrimoine a disparu en 1963 lors de la modernisation de l'église
Une église existait déjà en 1597, comme l'atteste une aquarelle du peintre Adrien de Montigny, situé à l'emplacement de l'actuelle. Elle surmontait l'ancienne place publique, rebaptisée place Foch par Monsieur Pouplier, maire de 1922 à 1932. Elle était construite en pierre, avec une nef de trois travées, chevet polygonal et toit d'ardoises.
Elle est dédiée à Saint Vaast, patron du lieu pour lequel les habitants ont toujours eu beaucoup de vénération. Le chapitre d'Arras, pour encourager la dévotion, fit même venir des reliques du saint patron le 5 Février 1736, veille de la Saint Vaast.
Vaast, Vedastus, ou Gaston, mort en 540, est d'origine germanique, de gast, " hôte ". Il est fêté le 6 février.
Originaire du Périgord, ou Vaast est prêtre à Toul à la fin du Ve siècle. Il est désigné pour accompagner le roi Clovis à Reims pour le préparer au baptême. Satisfait de son catéchisme, Clovis le recommande chaudement à Saint-Rémi qui le nomme évêque d'Arras.
Né à Périgueux vers 450, prêtre dans le diocèse de Toul, évangélisateur des païens francs, il apprit le catéchisme à Clovis, en l'accompagnant à Reims, nommé évêque d'Arras par saint Rémi, mort en 540. Sur son tombeau fut construite l'abbaye de Saint-Vaast, noyau de la ville d'Arras. Nom issu du germain "gast" (hôte) ou latin "Vesdastus". Fête le 6 février.
L'église actuelle date de 1869. Elle a été reconstruite sur l'emplacement de l'ancienne et du cimetière qui l'entourait. Une partie des ossements restèrent sur place, une autre partie fût transportée dans une pâture appartenant à la commune, au lieu-dit la marlière, où les hommes du village allaient se divertir au jeu de balle et où les Russes campèrent en 1817. C'est le vieux cimetière , rue de la grimpette. Le nouveau cimetière de la rue de Maubeuge sera inauguré le 11 Octobre 1936. |
|
La cure, à laquelle les paroisses de Rousies et de Cerfontaine ont fait parti jusqu'à la fin 19e siècle, relevait du chapitre de Sainte Aldegonde qui en avait collation, c'est à dire le droit d'en nommer le curé. Les dames chanoinesses percevaient la plus grosse partie des revenus qui s'élevaient au XIVé siècle, à une valeur de 20 livres environ, provenant de 3 parts dans la grosse dîme, des produits de la menue dîme, de 2 journels et demi de prés, de 7 journels et demi de terre. Outre ce bénéfice, elles possédaient dans la commune un grand nombre de biens: le droit de terrage à raison de 8 gerbes du 100, et le produit des rentes seigneuriales qui leur appartenait dans la proportion de deux tiers, les seigneurs d' Avesnes bénéficiant du reste. Toutefois, le soulagement des pauvres et l'entretien de l'église étaient à la charge des chanoinesses.
L'ancien presbytère se trouvait à coté de l'église et on distingue encore les murs primitifs dans les locaux de l'école maternelle Langevin Wallon. Le nouveau presbytère, restaurée vers 1830 au frais d'un désservant a été surélevé d'un étage en 1863 aux frais de la fabrique de quincaillerie, du curé et d'un secours sur le produit des amendes judiciaires.
"En quatrième lieu il veut et ordonne que sa grange qui est batie sur le presbitère, par autorisation de deux cours, ÿ demeure la donnant à toujour à la cure dudit Rousies à la charge par laditte cure de faire célébrer annuellement et à perpétuité dix messes basses et un obit avec vigiles à trois leçons commandasses et messe ;
En cinquième lieu, si Marie Françoise Stoupy à présent sa servante est encore chez luy au jour de son trépas, il veut et ordonne qu'on luÿ délivre un habit de deuil composé d'une robe, d'un jupon de finette, plus il luÿ laisse et donne sa vie durant le quartier d'un bas de sa maison neuve consistant en une maison, chambre et étable, ainsÿ qu'il le contient, ou cent écus de quarante huit patars pièce une fois ;"
La pierre tombale de Martin Riche, située à l'origine derrière le cur de l'église, se trouve dans le pavement de l'entrée de l'église: MAITRE MARTIN JOSEPH RICHE BACHELIER EN LA STE THEOLOGIE CURE DE ROSIES ET CERFONTAINES DECEDE LE 18 DE 7BRE 1750 AGE DE 68 ANS L'HEURE EST VENUE POUR MOY ELLE VIENDRA POUR VOUS |
|
Le 01/06/1773 "ont
été bénites deux cloches. La principale
nommé catherine Josephe, et la suivante Marie
Agnès, à la première ont
été parain & maraine Alexandre Broudehoux
& Catherine Dusart & à la seconde Quintin
Colignon & Marie Agnès Deverchin de cette
paroisse " JB Gillion, curé d'Aibes doÿen
19/11/1417-
Nicolas
1568
POLIART Quintin
-1600
NELIN Jean
1600
BRONCHIN Pierre (âgé de 38 ans en juillet 1608)
~1662~
PRESEAU Jacques (cf testament ADN J942)
<-1692-1710
VANDERHAGEN Charles (décédé le 4/12/1712 agé de 82 ans à Gognies)
1710-18/09/1750
RICHE Martin (°12/11/1682 Goegnies Chaussée, +18/9/1750 Rousies)
1751-21/5/1773
BISEAU Joseph (de Haussy cf acte de baptême de Ferdinand Rivart le 29/5/1754)
07/1773-1791
HEMEL Jean; fut nommé canoniquement doyen de chrétienté le 06/10/1791. Déporté)
1791-1794
MARTIN Joseph
1794-1820
RENON A
1820-1832
DUHOT
1832-1838
LECOMTE Désiré Benoit
1838-1846
DELIMAL
1846-1897
DELCAMBRE Pierre
1897-1901
DUJARDIN
1901-1909
LEQUIN
1909-1919
GUYOT
1919-1920
BISET
1920-1922
DAUCHY
1922-1923
GILAIN
1923-1933
TUCHE H
1933-1941
EVRARD F
1941-1944
GAUDOUX H
1945-1949
VIENNE A
1949-1961
MICHEL H
1961-1965
HENNETON G
1965-1969
LECCINTE J
1969-2002
DANGREAU Marcel. Né en Juin 1927 à ONNAING
Le 12 Juillet 1739 le curé Martin Riche célébra les funérailles du curé de Ferrière la grande JENICQ Pierre.
Le 18 Septembre 1750, décès de Martin RICHE qui sera enseveli dans le cur de l'église de Rousies.
Le 4 Septembre 1944, le curé de Rousies est empoigné par la foule en sortant de son église (on lui a arraché sa soutane). des paroissiens ont réussi à le dégager et à l'enfermer dans son presbytère. Mais qu'il ne s'avise pas d'en sortir!
8/04/1711 "Nicolas Cauderlier procureur du Sr Charles Vanderhagen curé de Rouzies (procuration en date du 9/3/1711 signée Vanderhagen, ancien curé de Rouzies, Jean Cerisier, Jean Baptiste Broutou, Michel Bosquet, Jérôme Bricourt, A Farvacq et Nicolas Julien) vend une rente au Sr Pierre de Saint thomas, ( x dame Ferdinande Picquery) lieutenant colonel au régiment Royal allement."
L'an mil sept cens quatre vingt douze l'an premier de la république française, Nous citoyens Jaumain et Feret commissaire nommé par le conseil général de la commune avons procédé a l'inventaire cÿ après détaillé savoir:
1° a la grande hotel, une balle et un [ ] d'argent pesant trois onces
2° a la chapelle de la vierge quatre bagues d'or pesant une demy once ÿ compris les pierres
3° à la ditte chapelle une balle neuf [ ], deux couronne d'argent garnies de trois pierres, le tout pesant une livre tris quart d'once
4° a la chapelle St vaast une balle un reliquaire douze [ ], quatre yeux, un enfant, une tete, le tout en argent, pesant une livre trois quart et trosi quart d'once
5° a la chapelle St Rocq, une balle
cinq [ ] en argent, pésent quatre once, et trois qurt d'once
Les susdites pièrres servant pour l'ornement des susdites chapelle, y enonccée le tout pesant 53 once un quart en argent pour etre envoyé de suitte au district d'avesnes conformément a la loy Ainsi fait audit Rousies par nous com. susdits le 5 xbre 1792
Signé NJ Jaumain Com et Mathieu Joseph Feret commisaire
Le soussigné garde juré orphevre demeurant a avesnes atteste avoir pesé l'or et largenterie mentionné ci autre part et qu'il etre de trois gros et l'argenterie a cinq marcs deux onces a avesnes le 8 decembre 1792 lan 1er de la republique f(ranç)aise; Hencart