COMPLEMENTS DIVERS
REGIMENTS STATIONNES A ROUSIES DEBUT AOUT 1914:
Le 1e RIT
Le 85e RIT de Vannes
Le 41e Régiment d'Artillerie
FALIZE
Dès la mobilisation, la
grande cour de l'arsenal de Falize est le centre d'un mouvement
extraordinaire, dû non seulement au travail des artilleurs,
mais ç la présence de quelques centaines de femmes
employées à peser la poudre, fabriquer des
cartouches et emplir des gargousses. les magasins se vident avec
ordre de tout leur matériel: harnachements, selles, canons,
obus, du matin au soir. C'est un va-et-vient continuel
d'attelages, de camions qui conduisent les munitions dans les
forts et les ouvrages. Il y a 60 batteries autour des forts, et
à raison de 4 à 6 canons par batterie et de 300 obus
par pièce.
DUREE DU SERVICE MILITAIRE
En 1872, le service obligatoire
et universel est de 5 ans; le remplacement est supprimé. On
peut être dispensé de service pour cause de soutien
de famille, métier d'enseignant, Le 15 Juillet 1889 : la
loi Freycinet ramène le service militaire à une
durée de trois ans.
En 1902, le service obligatoire
et universel est de 3 ans. Les sursis pour études, charges,
sont institués.
La loi du 21 Mars 1905
préparée par le général André,
ministre de la Guerre, impose le service personnel et obligatoire
tout et abaisse sa durée à 2 ans.
En 1913, la durée du
service est portée à trois ans.
DEGRE D'INSTRUCTION :
Celui-ci comporte un chiffre de 0
à 5 ou un X et l'explication de ces chiffres est
donnée au dos de la notice individuelle :
0 : ne sait ni lire, ni écrire ;
1 : sait lire seulement ;
2 :sait lire et écrire ;
3 : possède une instruction
primaire plus développée ;
4 : a obtenu le brevet de l'enseignement
primaire ;
5 : bachelier, licencié, etc.
(avec indication du diplôme) ;
X : dont on a pu vérifier
l'instruction.
DIVERS :
Le 20/03/1915, un Zeppelin XII,
ayant quitté son hangar la veille vers 18h00, est revenu au
petit jour tirant de l'aile, certainement atteint par les
projectiles de la défense anti-aérienne. Il rasait
les maisons, et une de ses nacelles s'est accrochée au pont
du chemin de fer rue d'Assevent, blessant deux officiers qui le
pilotaient. Il dut atterrir à la Vaqueresse, d'où
une équipe de soldat le tira avec des cordes,
jusqu'à son hangar.
Le 17/04/1915 :
l'autorité allemande ne tolère aucune filtration de
nouvelles venant du dehors. La police secrète se même
au public pour dépister les délinquants. Maurice
DELECLUSE, de Rousies, doit choisir entre 15 jours ou 100 marks
d'amende pour avoir remis des lettres à
destination.
Le 18/04/1915, il faut mettre
des gants avec les simples soldats; un menuisier de Rousies a
été souffleté par l'officier logé chez
M. Gottignies parce qu'il avait refusé de trinquer avec son
ordonnance.
Le 15/10/1915: les notables de
la commune de Ferrière monte la garde, la nuit, le long des
voies; des fils télégraphiques
détachés ayant occasionné la chute d'un
soldat au passage à niveau de la machine. Pareille vexation
atteint les habitants de Rousies qui sont obligés, jour et
nuit, de faire les cent pas aux abords de la gare dont ils doivent
"écarter les personnes non autorisées, et surtout ne
pas s'asseoir"; tout cela pour un bout de rail
déboulonné.
Au début de 1917,
à la suite d'une protestation adressée à la
Kommandanture de Boussois contre l'occupation illégale des
Faïenceries de Rousies, M. Romain Duchateau fut
arrêté et fit trois jours de prison.
Le jeune VALLET de Rousies ne
se découvre pas assez "profondément" devant un
officier: 21 jours de prison.
Le 6 janvier 1918 M.
Léopold Jules TROKAY, directeur de laminoirs, fut
déporté en Russie. Il revint le
28/07/1918.
retour haut de page